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Auo 11
Mise à jour le 13 Novembre 2012

Enousse

Cette île trouve sur la côte de la plus grande île du groupe, en face de Chios, Oinousse (14km²). Son nom semble venir des vignes (Oinos, " vin "), bien qu'elle ait reçu deux autres noms : Egnoussa, qui vient de agnos (une plante qui pousse sur l'île), et Aegnoussa, donné par les bergers de Kardamila qui sont venu au 17ème siècle avec leurs chèvres (aega, " chèvre ").

Pendant la révolution de 1821, les habitants ont fuit dans toute la Grèce et ne sont pas revenus avant 1827. Mais les nouvelles taxes imposées lors de l'occupation turque étaient très lourdes, obligeant les hommes à prendre la mer et à développer leur propre affaire. Aujourd'hui, les presque 800 habitants d'Enousse sont pour la plupart tournés vers les activités maritimes. En fait, des propriétaires de navires grecs sont nés sur cette île, et ils ont fondé parla suite leurs quartiers générales maritimes dans les grands centres de bateaux de Londres et New York. Pendant l'été, les yachts et bateaux, appartenant pour la plupart à ceux qui ont quitté l'île pour vivre ailleurs, remplissent le port de Enousse.

Le village est situé sur un versant de la colline. De magnifiques rues pavées sinueuses mènent à la côte de Zepaga, le port de l'île et le centre vital. C'est un joli lieu, orné de hautes demeures construites dans la tradition des îles égéennes. La fierté et la joie de la population locale entoure l'église d'Aghios Nikolas (Saint Nicolas).

 

Histoire de Oinouses

Le nom du bouquet insulaire est ancien. Il englobe Ekataios (545-475 p. X.), Herodot, appelé Inusses (484-410 p. H.) et Chakidiki (470-395 p. X.). Les îles ont été inhabitées depuis longtemps, mais étaient propriété des résidents de Chios . On raconte que, quand les résidents de la côte Fokaias en Asie mineure ont été forcés à partir, parce que leur ville était occupée par les Perses (540 p. X.), ils demandèrent aux Habitants de Chios de leur vendre Inusses afin qu'ils puissent s'y installer. Les Habitants de Chios ne leur ont pas vendu, parce qu'ils avaient peur d'avoir des concurrents dans leurs mers. Ainsi, les Fokeas ont été forcés à s'installer loin en Corse.

Les îles demeurent inhabitées jusqu'au 18è siècle ap. JC, quand les colons, résidents de Kardamyla, à Chios, arrivèrent. Ils quittèrent Andro, Evia et le Peloponnese, dès que la révolution de 1821 éclata. Les îles furent simultanément raliées à Istanbul, et la situation là-bas n'avait rien d'encourageant. Les nouvelles, comme quoi la révolution avait éclaté, lancée par l'adjudant du tzar Alexandros, le général Alexandros Ypsilanti, parvinrent le 1er mars à la Grande Porte.

En réaction, le sultan Mahmut prépara une guerre religieuse. Il était prévu de massacrer les Chrétiens. Cependant, les leaders religieux Ottoman, l'ulseih-Islam Hadsi Halil, refusèrent qu'il signe. Au même moment, 49 personnes, qui possédaient la majorité des sièges, signèrent dans une déclaration commune que "le genre ignore la compagnie révolutionnaire". Le 23 mars, il a été ordonné l'amnestie des rebels par le sultan, à condition qu'ils déposent les armes. Cependant, à partir du 24 mars, les Turcs recommencèrent à assassiner sous le même nom avec quelques rebels.

L'assassinat du patriarche

Georgios Angelopoulos est né en 1749, en Dimitsana. En 1775, il est élu diacre Chiotiki, et en 1785 Smyrnis sous le nom Grigorios. Il avait 48 ans quand, en 1797, il fut élu patriarche sous le nom de Grigorios V. Immédiatement il commença la croisade afin de stimuler le sentiment religieux et il essaya de publier un dictionnaire intitulé "l'Arche du langage grec".

Cependant, ceci causa des doutes de la part des Turcs qui l'éxilèrent dans la région d'Agjo. Il resta dix ans dans cette région et il revint sur le trône en 1818.

Les choses ont empirées à partir du 31 mars, quand Istanbul  reçut les nouvelles. Le sultan croyait que le patriarche et Lantern lui mentaient. Il mit la foule turque dans les rues. Ils massacrèrent tous les Grecs qu'ils trouvèrent sur leur passage. Le 4 avril 1821, le grand chef de la porte Konstantinos Mourouzi fut arrêté. Le Sultan fut alors insulté "Sultan injuste, Sultant ignoble...".

Ils décapitèrent Konstantinos Mourouzi immédiatement. Suivie la décapitation du frère de Nikolaos Mourouzi, le grand chef de la flotte. Dans la semaine, un nombre incalculable de grecs fut exécuté. La sortie de la ville était interdite. Le célèbre samedi 9 avril passa inaperçu. Pendant ces 10 jours de Pâques, le nouveau et fidèle grand interprète du sultan, Staurakis Aristarhis, rendit visite à Grigorios et lui annonça qu'il était exilé, pour la troisième fois.

Grigorios sortit dans la rue où il fut accueilli brutalement par 50 Turcs qui le menèrent au port. Là, ils le mirent dans un bateau et ils l'amenèrent en prison. Le même jour, le patriarche entreprit le projet de construction de Métropolite, qui mourut l'année suivante. Après la cérémonie, les Turcs transportèrent Grigorios derrière le patriarche. Ils le suspendirent à la porte intermédiaire et ils le laissèrent là trois jours.

Le 13, ils dépendirent le cadavre et le jettèrent à la mer, afin qu'il soit manger par les poissons. Cependant, il ressurgit à la surface. Trois jours plus tard, les hommes d'un bateau commercial grec, avec un drapeau russe, le virent flotter. Ils le tirèrent de l'eau et le transportèrent à Odessa, qu'ils atteignirent le 11 mai. La foule resta en admiration devant le corps et exigeât un enterrement.

Les funérailles eurent lieu le 17 juin 1821. Soixante ans plus tard, en 1871, ses os furent transportés à Athènes et mis en tombe, dans le temple métropolitain. Le 10 avril 1921, cent ans après sa mort, l'église le nomma saint. Cependant, en 1821, les turcs n'étaient pas sans demander leur reste.

Le massacre de ulseih - Islam

Les nouvelles du meurtre d'un grand nombre de chefs religieux orthodoxes grecs et le sentiment de vengeance réveilla les soldats. En avril suivant, la flotte grecque fut fondée dans la partie occidentale de l'île de Chios, un peu en dehors de la région de Daskalopetra. Le 28 ou 29 du mois, les Turcs partirent, transportant des pèlerins musulmans à la Mecque.

Un de ces bateaux fut capturé par le bateau qui descendait les passagers sur la côte. Un second bateau fut capturé dans l'Oinousses par des skyppers. Hatzi Halil qui refusa de signer pour le massacre des Chrétiens Hatzi Halil fut trouvé dans ce bateau avec son harem et sa très belle fille de 15 ans.

Il avait avec lui des objets d'une valeur incalculable, qui étaient des cadeaux, certains destinés à Mohamet Ali, souverain de l'Egypte et, d'autres à la Mecque.

Les marins le reconnurent. Ils ignorèrent qu'il était venu honnêtement. Ils savaient seulement qu'il y avait un grand nombre de chefs orthodoxes religieux qui avaient été inhumainement abusés par les femmes musulmanes. Et ceux-ci avaient devant eux un grand nombre des chefs religieux étaient des femmes musulmanes. Ils le tuèrent. Ils massacrèrent aussi tous les autres Turcs (les femmes aussi) qu'ils trouvèrent dans ce même bateau, malgré l'effort de deux capitaines qui avaient lâché les passagers sur la côte, c'est aussi avec ces bateaux qu'ils capturèrent Barianoi. A cette occasion, ils se partagèrent le trésor et ils allèrent loin des autres bateaux de la flotte grecque, évidemment afin de ne pas être contrôlés, le trésor devant être divisé entre eux, et avec les fonds nationaux donnés par le département pour les besoins du combat.

Le massacre devenait l'objet d'une recherche importante sur les Ottomans, mais aussi sur les ambassadeurs européens à Istanbul.

Le massacre à Oinousses était la cause de représailles de la part de Grigorios. Cela nécessita de nombreuses années pour les Grecs européens de convaincre les européens que ce qu'il s'était passé était précisément l'opposé. Dans les mêmes années, ceux qui avaient quitté Oinousses y retournèrent. En 1912, ils furent inclus dans le territoire grec. L'administration grecque y installa la police et la douane ainsi qu'une école municipale.